Porte-feuille

En début d’année 2019, alors que leur entreprise connait des difficultés économiques et est placée en redressement judiciaire, 13 salariés décident de monter un projet de reprise en Scop de 2MI.

Après avoir obtenu les financements nécessaires, leur offre de reprise, en concurrence avec deux autres repreneurs, est acceptée par le Tribunal de Commerce de Nanterre le 19 avril 2019.

La Scop est composée de 19 salariés, dont 13 associés. Ces derniers ont élu Cédric Bonnefoy, fort de 20 ans d’ancienneté dans l’entreprise, gérant de la société.

L’esprit collectif de ce groupe a été un point fort pour la réalisation de leur projet.

Créé en 1983 par Hubert BATAILLE à Chambéry, le bureau d’études SEMI a été transmise à ses salariés en 2020, avec l’appui de la Scop Cogeci dans le cadre d’une opération de croissance externe.

Ce bureau d’études  est le concepteur incontournable des méthodes spéciales pour le secteur des Travaux Publiques et du Génie Civil : étaiements de grandes hauteurs, coffrages sur mesure, estacades spéciales, systèmes de levages dédiés, ripage, outils complets…

Proximité, efficacité et qualité sont les maîtres mots de l’équipe.

Créée en 1891, la serrurerie artisanale de Claude Bernard n’a cessé de se développer pour devenir industrielle. En 1964, elle devient ainsi la société Bernard Cie.

En 2018, Bernard et Cie entre dans le giron du groupe coopératif DESSICA et amorce sa propre transformation. La Scop DESSiCA, spécialiste des techniques de l’air sec et de ses applications industrielles, devient la maison mère de Bernard & Cie, qui change de nom à cette occasion pour devenir BTI-Bernard Tôlerie Industrielle. Cette transformation contribue à l’implication et à l’engagement de chaque salarié en vue de la satisfaction de ses clients. Les deux entreprises forment le premier groupe coopératif de production de la région Auvergne Rhône Alpes.

Aujourd’hui, BTI compte 22 salariés. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros en 2023.

Fondée en 2014, Cosmetosource s’est toujours distinguée par la qualité et l’innovation de ses cosmétiques bio et naturels. La reprise de l’entreprise par ses 17 salarié·es, validée par le tribunal de commerce en novembre 2024, s’inscrit dans cette continuité tout en adoptant un modèle de gouvernance plus participatif. Après plusieurs tentatives de vente infructueuses et des difficultés, l’idée de transformer Cosmétosource en Scop, a émergé, soutenue par l’ensemble des salarié·es.

L’équipe de Transméa a accompagné les salarié·es dans l’élaboration du montage du business plan et du montage financier, assurant ainsi la viabilité du projet.

Au-delà d’un simple changement de nom et de logo, c’est une nouvelle page qui s’écrit pour les 25 salarié·es de l’imprimerie numérique grand format, basée à Saint-Étienne et mise en liquidation en février. Un nouveau projet économique et une aventure humaine dans lesquels ils et elles se sont lancé·es en faisant le choix de reprendre leur entreprise en juin dernier.

Une issue heureuse rendue possible notamment grâce au succès d’une caisse de solidarité, qui a réuni plus de 600 donateurs·rices et environ 70 000 euros, avec le soutien de Transméa associé à celui du syndicat du livre et d’acteurs politiques locaux.

L’équipe est déterminée à consolider son activité et à développer de nouveaux marchés, mais aussi à s’engager dans une démarche environnementale plus poussée pour le traitement de ses déchets, ou encore la modernisation de ses outils informatiques.

Crédit photo : Raphaël VANTARD

Touti Terre est une startup qui conçoit, fabrique et commercialise des solutions techniques innovantes pour le travail de la terre.

Située en Haute-Savoie, l’entreprise a pour vocation de favoriser le développement d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, et plus globalement de participer au maintien d’un lien harmonieux entre l’Homme et la Terre. Pour lancer son activité, elle a réalisée une levée de fonds de 250 000 € en aout 20166 auprès de plusieurs investisseurs dont France Active, Crédit Agricole et Transméa.

En août 2014, quand SN Solyver a déposé le bilan, les salariés ont du réagir rapidement : trois mois pour monter le dossier de reprise en Scop. L’Union régionale des Scop et Scic a sollicité différents partenaires (France Active, le Crédit Coopératif, la Nef, Socoden et Transméa) et accompagnés les 8 salariés dans le montage du business plan. Moins d’une semaine après avoir visité l’entreprise et entendu les salariés, les financeurs ont donné leur accord de principe. Grâce à un plan financier précis, réaliste, au clair avec l’état actuel du marché, les porteurs du projet ont su rassurer les partenaires bancaires. L’apport total se chiffre à 180 000 € pour redémarrer dans de bonnes conditions financières. Ils sont désormais 15 salariés.

La société-mère italienne se retrouvant en liquidation judiciaire, les salariés d’AFY ont du se poser la question de la suite à donner à cette aventure. Les fonds apportés par Transméa et le mouvement coopératif ont permis un effet de levier auprès des banques traditionnelles, tout comme la participation de 9 sur 10 des anciens collaborateurs (et de 2 anciens salariés de l’entreprise). La reprise a pu ainsi être financée sans difficulté, faisant de l’opération un succès pour l’entreprise et l’équipe.

En décembre 2012, les salariés de SET Smart Equipment Technology obtenaient l’annulation de la cession de leur entreprise d’assemblage de composants électroniques de très haute précision à un groupe multinational et l’acceptation de sa reprise en Scop grâce, notamment, à la mobilisation des outils financiers du mouvement coopératif et de Transméa.

Aujourd’hui, l’entreprise possède deux filiales à l’étranger : une en Chine et l’autre aux Etats-Unis, pour exporter à l’échelle internationale à des client·es comme Google.

Ce sont 75% des 86 salarié·es qui sont associé·es qui font 30 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Dessica a été fondée en 1999 par Adam Czajkowski sous la forme d’une SARL classique, dans laquelle il travaillait seul pour proposer des solutions de traitement de l’air pour les industriels. Rejoint en 2003 par un nouvel associé, Dessica a commencé à grandir et se développer sur le marché puis créer des emplois. Lorsqu’Adam Czajkowski a souhaité récupérer son capital au moment de son départ en retraite, les salariés ont souhaité éviter que ses parts reviennent à un actionnaire extérieur. Dans la suite de la politique de l’entreprise, impliquer les salariés, l’idée de leur transmettre l’entreprise est apparue. Après avoir beaucoup étudié les différentes possibilités de statuts dont celui de la SARL classique et de la SAPO, le statut de Scop est apparu plus moderne, plus adapté aux attentes et perspectives de ce collectif. Le montage a été facilité par l’intervention de Transméa, qui a permis de préserver au maximum les fonds propres lors du rachat des parts du fondateur, et de fonder sur une base solide l’évolution coopérative de la société.